Mi-septembre, les étudiants de 3ᵉ année du parcours ingénieur de CESI Strasbourg assistaient à leur séminaire d’intégration. Deux heures durant, ils ont pris part à leur première Fresque de la mobilité, animée par Rekia Abdellaoui, doctorante pour le programme Mon trajet vert.
Un atelier collaboratif, visuel et concret, qui a permis à chacun de réfléchir autrement à ses choix de mobilité.
Deux heures pour questionner ses habitudes de déplacement
Dès le début de l’après-midi, la curiosité était palpable dans la salle. Certains découvraient le concept, d’autres semblaient intrigués par ce format peu académique. « Les échanges étaient très riches, les idées bien présentes », se réjouit Rekia.
Au fil de l’atelier, les étudiants ont cartographié les enjeux de la mobilité, identifié des leviers d’action et débattu de leurs propres pratiques. « Ce qui m’a marquée, raconte l’animatrice, c’est de voir à quel point notre génération – je m’inclus dedans – est attentive aux enjeux environnementaux et met déjà en place, à son échelle, de nombreuses actions concrètes ».
Des clés pour agir au quotidien
En deux heures seulement, les participants ont acquis des repères précieux comme :
- l’identification d’actions simples à mettre en place au quotidien (venir avec son repas pour rester sur place, covoiturer pour venir en cours…),
- une meilleure lecture des ordres de grandeur et impacts de leurs choix de transport,
- des repères sur les modes de transport les plus utilisés en France et sur la logique de multimodalité.
« L’idée, explique Rekia, c’est de comprendre avant d’agir. Chercher la solution la plus sobre, mais qui reste praticable. Et surtout, progresser collectivement : passer du “je” au “nous”, avec le campus et le territoire. »
Un format qui parle aux jeunes générations
Loin d’un cours magistral, l’atelier a alterné débats, apprentissages, mises en commun et choix d’actions concrètes. Une approche qui correspond parfaitement aux attentes des étudiants. « C’est visuel, collaboratif et pragmatique. C’est exactement le format qu’ils attendent », observe Rekia.
Dépasser les freins, un pas après l’autre
Changer ses habitudes de mobilité n’est pas toujours simple. Le manque de temps, les contraintes personnelles ou la tentation de solutions technologiques rapides peuvent freiner l’engagement. Mais l’atelier a aussi permis de lever ces résistances, notamment en mettant l’accent sur :
- la nécessité de prioriser pour tenir dans le temps imparti,
- la possibilité d’adapter les solutions aux réalités de chacun,
- l’importance de revenir à l’essentiel avec des gestes accessibles,
- la capacité à oser un premier pas simple et mesurable.
À l’issue de cette première expérience, l’animatrice en est convaincue : « la Fresque de la mobilité est un outil puissant pour engager les jeunes ingénieurs de demain ». Et Rekia encourage d’ailleurs d’autres à se former à cette animation : « La mobilité change quand on s’y met ensemble. Un petit pas chacun, un grand pas pour tous ».
