Adopter une mobilité durable

    Quand les bureaux des étudiants deviennent acteurs de la transition écologique

    Dès son déploiement, le programme d’économies d’énergie Mon trajet vert a fait le choix d’impliquer les bureaux des étudiants (BDE) comme acteurs clés de la mobilisation sur les campus. Grâce à un partenariat formel établi avec chaque BDE concerné par l’expérimentation, les étudiants se sont progressivement engagés dans une dynamique de mobilité quotidienne plus durable et responsable.

    Retour d’expérience avec Lucas, co-président du BDE de CESI La Rochelle, qui revient sur les initiatives mises en place et l’engagement de l’association et de ses membres.

    A date, notre démarche est avant tout sociale. On est très proches des étudiants : on les accompagne au quotidien, dans leurs projets, leurs événements, leurs idées.

    Le programme Mon trajet vert nous a justement permis de franchir une première étape vers une mobilité plus durable. On y a découvert des actions concrètes, simples à mettre en place, et surtout adaptées à notre réalité d’étudiants.

    D’autant qu’à La Rochelle, on baigne déjà dans un environnement très engagé. Le campus est implanté dans le parc bas carbone Atlantech, un lieu tourné vers le bâtiment durable et l’innovation. Forcément, ça nous inspire !

    Notre rôle est clairement central. On est un relai assez naturel auprès des étudiants, surtout dans un campus à taille humaine comme le nôtre, avec environ 400 étudiants.

    Cette proximité nous permet de capter rapidement ce qui peut les mobiliser.

    On est à l’écoute et on essaie de valoriser au maximum les initiatives écoresponsables portées par les étudiants eux-mêmes, notamment dans le cadre de leurs projets citoyens. Ça peut prendre plein de formes : nettoyage de plages, ateliers de sensibilisation à l’environnement…

    Le BDE joue un vrai rôle de caisse de résonance : on donne de la visibilité, on motive, on relaie.

    Avec Mon trajet vert, on a pleinement joué ce rôle en communiquant sur les événements organisés sur le campus : ateliers de réparation de vélos, circuits en EDPM, quiz autour de la mobilité… Les retours des étudiants ont été très positifs à chaque fois. C’est ludique, concret et utile !

    À La Rochelle, on a la chance d’être dans une ville très engagée sur les mobilités durables. Et cet état d’esprit se retrouve aussi sur le campus : beaucoup d’étudiants viennent à vélo, utilisent les transports en commun ou pratiquent le covoiturage.

    Pour toucher un maximum d’étudiants, on multiplie les canaux de communication. Instagram est notre principal outil, mais on privilégie aussi le contact direct : en allant à la rencontre des étudiants, notamment en début de cours ou lors des réunions en amphi.

    Globalement, oui : on sent une vraie conscience collective autour des enjeux écologiques, surtout dans nos filières. À CESI, on est notamment formés aux métiers de l’informatique et du BTP, deux secteurs où les enjeux de transition écologique sont très présents. Du coup, les étudiants sont déjà bien sensibilisés à ces questions.

    Évidemment, tout le monde ne se sent pas concerné au même niveau, mais il y a un socle commun de valeurs, et c’est ce qu’on essaie d’activer à travers nos actions. Le vrai frein, c’est le temps ! Entre les cours, l’alternance, la vie associative et la vie perso, ce n’est pas toujours évident d’aller au bout de toutes les idées qu’on aurait envie de lancer.

    Mais justement, on est preneurs de tout accompagnement pour aller plus loin ! On aimerait pouvoir développer davantage d’actions écoresponsables en lien avec les préoccupations concrètes des étudiants : la mobilité, l’alimentation, le logement…

    A long terme, notre objectif est que l’écoresponsabilité devienne un réflexe dans chaque événement qu’on organise !